Commentant les récents limogeages et enquêtes au sein du ministère de l’Energie, le président de l’Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption (UNLUCC), Chawki Tabib a fait savoir qu’il existe plusieurs signes de corruption et de conflits d’intérêts au sein de ce département. Il a ajouté qu’il existe « un système législatif vague qui donne le droit à toutes les parties ».
Tabib, qui était invité ce mercredi dans « El Matinale », a appelé à la nécessité de mettre en place des mécanismes efficaces de contrôle et de transparence afin d’éviter la corruption.
Le président de l’INLUCC a ajouté que, lorsqu’il était bâtonnier des avocats, il avait reçu plusieurs plaintes concernant certains dirigeants de l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP), qui ouvraient des bureaux d »experts après la retraite et reprenaient les affaires.
Rappelons que la Coalition tunisienne pour la transparence dans l’énergie et les mines (CTTEM) avait indiqué que parmi les principales causes de la prolifération de la corruption dans le domaine des hydrocarbures, on trouve l’absence de transparence et de bonne gouvernance.
La CTTEM a appelé à accélérer l’adhésion de la Tunisie à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et a appelé le gouvernement à assumer ses responsabilités, en promulguant un nouveau code des hydrocarbures et un autre pour les mines.