L’ONG I Watch a décidé de poursuivre le président Béji Caïd Essebsi en justice, sur fond de l’amnistie qu’il avait accordée au dirigeant du mouvement Nidaa Tounes, Borhene Bsaïes.
La plainte sera déposée durant la deuxième semaine de janvier, coïncidant avec le huitième anniversaire de la Révolution, explique Achref Aouadi, président de l’ONG.
Selon lui, le Chef d’Etat a transgressé la loi, en accordant une amnistie « nominative », ce qui représente une première dans l’histoire du pays.
Pour ce qui est des pouvoirs de l’exécutif, Aouadi a indiqué sur Shems fm, qu’il existe une jurisprudence du système judiciaire mondial sur laquelle peut reposer cette plainte.
Le président d’I Watch a déclaré que des débats ont eu lieu entre les meilleurs professeurs de droit et qu’il existe un angle permettant de poursuivre le président de la République sur une base purement juridique.
Il a ajouté que le texte de la plainte serait d’une grande qualité dans l’histoire du système judiciaire tunisien.