Les résultats de l’élection présidentielle pourraient révéler un recul de l’emprise de l’Islam politique sur le vote des Tunisiens.
L’émergence d’un courant populiste, les candidats multiples des courants islamistes et la force de conviction des candidats centristes pourraient rogner la force de frappe d’Ennahdha et consorts.
De même, déçus par l’impasse du consensus ou échaudés par les avancées de la corruption, beaucoup d’électeurs pourraient être tentés de sanctionner les islamistes et leurs alliés.
En tout état de cause, cette élection présidentielle de 2019 pourrait dessiner, selon ses résultats, les tendances du vote pour les élections législatives.