L’Institut national du patrimoine a indiqué, dans un communiqué rendu public hier lundi 1er juin, que 114 pièces archéologiques sont mises en vente aux enchères à l’Hôtel Drouot de Paris.
Affirmant qu’elles n’appartiennent à aucun musée ni dépôt national, l’INP affirmé en revanche qu’elles sont, en grande partie, la propriété privée de Ahmed Jallouli, décédé en 2011.
L’institut affirme, dans ce sens, qu’il est entré en contact avec l’ambassadeur délégué permanent de Tunisie auprès de l’UNESCO dans le but d’empêcher la tenue de la vente aux enchères. Et de souligner la prédisposition de la Tunisie de les acheter via les canaux diplomatiques, le cas échéant.
« La date durant laquelle les pièces en question avaient quitté le territoire tunisien reste néanmoins inconnue, mais le ministre de la Culture n’avait émis aucune autorisation à ce sujet », a-t-on souligné, laissant présager que ces pièces ont quitté la Tunisie dans le cadre des réseaux de trafic des pièces archéologiques.
L’Hôtel Drouot cité par l’institut n’est autre que est la première place d’enchères en France. Ouvert au grand public, l’institution est le lieu de rendez-vous des amateurs d’art, issus de plusieurs pays. En vérifiant sur son site officiel, il propose seulement quelques tableaux issus de la Tunisie.