L’avocat, universitaire et ancien député à l’Assemblée des Représentants du Peuple Mondher Belhaj Ali est revenu sur sa condamnation à 4 ans de prison ferme.
Accusé d’avoir poursuivi ses études à l’étranger aux frais du ministère de l’Enseignement supérieur sans en remplir les conditions légales, il a rappelé qu’il était allé en France en 2000 en tant que majeur de sa promotion en troisième cycle.
Invité ce mardi 30 juin 2020, il a indiqué que cette affaire avait été soulevée en 2012 suite à une altercation télévisée entre lui et des dirigeants du mouvement Ennahdha au sujet du dossier d’indemnisation.
« Cela a été soulevé à nouveau à cause de mes déclarations récentes concernant Rached Ghannouchi et sa relation avec Al-Sarraj. J’avais déclaré qu’il se comporte comme s’il était le président de la République », a-t-il ajouté. « Chaque fois que je prends part à un programme médiatique, le lendemain je reçois une convocation du juge d’instruction ».
Belhadj Ali a expliqué que « la justice de Noureddine Bhiri » et Ennahdha sont derrière le soulèvement de ces dossiers judiciaires et ce sont eux qui ont remis l’affaire sous la loupe.