Face au blocage de la situation, des docteurs et doctorants au chômage ont annoncé hier lundi 11 janvier avoir décidé d’entamer une grève de la faim.
Cette annonce intervient après une réunion avec le ministère de l’Enseignement supérieur qui n’a abouti à rien en l’absence de calendrier de recrutement dans la fonction publique.
La coordination des docteurs et doctorants chômeurs rappelle dans un communiqué qu’ils ont entamé un sit-in ouvert devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur depuis sept mois.
Une « semaine de colère » avait été observée par les docteurs chômeurs à partir du 18 novembre 2020. En sit-in au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique depuis le 29 juin 202, ils revendiquent le recrutement dans la fonction publique. Pas de solutions en vue, ils ont donc opté pour l’escalade.
Selon Sirine Saidi, coordinatrice des docteurs sans emploi des universités du Grand-Tunis, à travers cette « semaine de colères », les protestataires veulent faire bouger les choses et pousser l’autorité de tutelle à examiner au plus vite leur dossiers en suspens.
Leur principale revendication est le recrutement de 3000 docteurs à l’Université publique, dans les laboratoires de recherche du ministère de tutelle ou les laboratoires de recherche des autres départements.
En Tunisie, 69% des titulaires de doctorat dont le nombre s’élève à 3292 sont au chômage. Le nombre des doctorants s’élève quant à lui à 11.171 étudiants.