La plainte contre le tour-opérateur TUI, des survivants et familles des victimes britanniques de l’attaque terroriste de Sousse, afin de réclamer des dommages et intérêts sera examinée en février 2022.
Leurs demandes seront examinées au début de l’année prochaine, ont déclaré leurs avocats, cités par le Belfast Telegraph, en marge d’une audience à distance de la Haute Cour, ce vendredi 29 janvier 2021, qui a confirmé qu’un procès sur les questions de responsabilité devrait avoir lieu en février 2022.
En octobre 2018, le cabinet d’avocats Irwin Mitchell, chargé par les plaignants de porter l’affaire en justice, avait indiqué que « TUI n’a pas vérifié de façon adéquate la sécurité à l’hôtel où l’attentat a eu lieu, n’a pas pris de précautions pour assurer la sécurité de ses clients, et n’a pas non plus informé les touristes du niveau de la menace ».
Le cabinet représente plus de 80 victimes qui soutiennent que le tour-opérateur est responsable des infractions à la sécurité de l’hôtel ayant entraîné la mort des vacanciers britanniques et de graves blessures à d’autres.
Rappelons-le, la justice britannique avait rendu, le 28 février 2017, son verdict concernant l’attentat de Sousse du 26 juin 2015. Le magistrat Nicholas Loraine-Smith avait tenu la police tunisienne, responsable de la mort de 38 touristes sur la plage de Sousse dont 30 Britanniques.
Selon la BBC, le juge avait annoncé que la police tunisienne était « tout au mieux désorganisée et au pire lâche ».
A Tunis, le juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait accusé les forces de sécurité présentes à l’hôtel Impérial Palace à Sousse lors de l’attaque terroriste contre l’hôtel en 2015 de non-assistance à une personne en danger en vertu de la loi n° 66-48 du 3 juin 1966, relative à l’abstention délictueuse.