En visite non annoncée au siège du ministère de l’Intérieur, où il a tenu une séance de travail avec des cadres sécuritaires, en présence de Hichem Méchichi, chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur par intérim, le chef de l’Etat Kais Saied a proposé la création d’une structure syndicale qui unit les sécuritaires.
En effet, au cours de cette rencontre, l’accent a été mis sur la nécessité d’unifier l’action syndicale dans le sens de la création d’une Union générale des forces de sécurité intérieure.
Cette union pourrait disposer de » structures représentantes » à travers le mécanisme de vote, une proposition avancée par le président de la République depuis 2012, indique un communiqué de la présidence.
A cette occasion, le président Kaïs Saïed a souligné que » l’Etat est resté debout « , assurant que le chef de l’Etat est le garant de sa continuité.
» L’Etat est là. Les libertés sont garanties et les sécuritaires et les citoyens ne sont pas ennemis « , a-t-il lancé, ajoutant qu’il ne tolérera aucune tentative de porter atteinte ni à l’institution sécuritaire ni aux libertés, rapporte l’agence TAP.
Pour Kaïs Saïed, les forces de sécurité sont au service de l’Etat et non pas au service d’une partie quelconque. Il a dans ce sens, réaffirmé son appui aux sécuritaires, tous corps confondus.
Dans le même sillage, le chef de l’Etat a mis en garde contre toute tentative d’instrumentalisation de l’institution sécuritaire à des fins politiques, soulignant la nécessité de satisfaire les revendications du peuple Tunisien dans le cadre d’une » coexistence pacifique » entre le pouvoir et la liberté. » Personne n’est au dessus de la loi « , a-t-il averti.