En dépit de l’amélioration de la situation épidémiologique, la pression sur les hôpitaux est en hausse, en raison de l’augmentation des cas de coronavirus, affirme ce jeudi 24 mars, le ministre de la Santé Faouzi Mehdi.
« Les cas critiques ainsi que les contaminations touchant les personnes âgées sont en hausse », a-t-il laissé entendre lors de la réception des 200 mille doses du vaccin chinois.
Evoquant le nouveau variant du coronavirus, il a affirmé que le taux de contamination ne dépasse pas les 3% et que les Tunisiens doivent se conformer aux dispositions sanitaires et doivent répondre à la campagne de vaccination.
« Si la Tunisie n’accélère pas et ne réussit pas sa campagne de vaccination, elle ne sera pas loin du scénario brésilien », a lancé, hier, Dhaker Lahidheb, médecin de l’hôpital militaire de Tunis dans un avertissement publié sur sa page Facebook.
Selon lui, le spectre d’une vague meurtrière est très proche du fait du relâchement constaté au niveau des mesures sanitaires et le retard pris par la campagne de vaccination.
Il cite d’ailleurs l’exemple de la France pour étayer ses propos. La France est de nouveau confinée en raison du retard pris par rapport à la Grande-Bretagne en matière de vaccination. Elle est désormais confrontée à une forte hausse du nombre de malades en réanimation et de décès.