Les dernières augmentations des prix de certains produits de consommation continuent à faire couler beaucoup d’encre. Alors que plusieurs partis politiques ont mis en garde contre les répercussions sociales de telles décisions, l’Organisation tunisienne de défense du consommateur (ODC) a mis en garde contre une nette détérioration de la situation sociale dans le pays.
Slim Saadalah, président de ladite organisation, explique à cet effet que ces récentes augmentations menacent nettement le pouvoir d’achat de la classe moyenne. « On ne peut plus parler de la classe défavorisée, elle ne parvient plus à subsister à ses besoins, pour la classe moyenne, elle a été considérablement affectée « , a-t-il expliqué sur les ondes de Mosaïque FM. Actuellement, le couffin du Tunisien vaut 6 dinars, a-t-il également ajouté.
L’Organisation tunisienne de défense du consommateur (ODC) a appelé dans ce sens le gouvernement à revoir sa copie concernant ces augmentations, mettant en garde contre une explosion sociale.Transport, carburant, sucre et autres, ce début du mois de juin s’annonce douloureux pour les Tunisiens, notamment pour les classes moyenne et défavorisée. Si certaines augmentations ne sont pas encore officialisées, d’autres ont déjà été annoncées par les autorités.
Hier, mardi 1er juin, marque une hausse des tarifs de transport des différentes lignes de train, de bus et de métro. En effet, ces nouveaux tarifs ont été échelonnés en trois sections, avec des tickets de la valeur de 500, 1000 et 1500 millimes.
Dans un communiqué rendu public, le mouvement du Peuple a averti contre une explosion sociale inédite provoquée par ces récentes augmentations.
Le parti hausse le ton face à ce qu’il appelle « le gouvernement de l’échec et des lobbies qui recourt, encore une fois aux solutions de facilité ».Il explique que cibler le secteur des transports, les carburants et les produits de base par ces augmentations est une déclaration de « guerre contre une large tranche de la population tunisienne ».