La polémique autour de la rentrée scolaire n’en finit pas. Ces dernières années, les élèves se sont malheureusement habitués à ces rentrées scolaires sous tension.
La commission administrative sectorielle de la fédération générale de l’enseignement de base a renoncé, lors d’une réunion tenue hier, mardi, à la décision de boycotter la rentrée scolaire pour l’année 2021-2022, prise le 18 mai 2021.
Le porte-parole officiel de la fédération générale de l’enseignement de base, Tawfik Chebbi, a déclaré, mercredi à la TAP, que cette décision émane de l’engagement du syndicat à faire réussir la rentrée scolaire et pallier au manque de temps d’apprentissage en raison du recours au cours de l’année écoulée à l’enseignement par alternance ce qui a réduit de moitié le temps scolaire.
Il a, toutefois, souligné que la commission administrative demeure attachée aux revendications dont, notamment la garantie de l’autonomie financière des écoles primaires, l’amélioration des conditions de travail et la régularisation de la situation des enseignants suppléants.
Il est à noter que la commission administrative sectorielle de l’enseignement de base a décidé, lors de sa réunion, le 18 mai 2021 de boycotter la rentrée scolaire 2021-2022 pour exiger la satisfaction de plusieurs revendications, dont la promulgation d’une loi incriminant les agressions contre les éducateurs, l’ouverture d’un dialogue sérieux pour réformer le système éducatif, y compris le système d’évaluation, et l’activation des conventions antérieures conclues avec le ministère de l’Education dont le procès-verbal de la réunion du 1er mars dernier.
Le Secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement Secondaire, Lassaâd Yaâkoubi, avait déclaré que la sécurité de la rentrée scolaire est liée à l’achèvement du processus de vaccination.
Il a ajouté que dans le cas où le processus de vaccination n’est pas achevé dans les établissements d’enseignement, l’hypothèse d’une vaccination obligatoire est très probable et sera discutée.
Le syndicaliste est même allé jusqu’à affirmer que la vaccination pourrait être une condition de base pour tout retour sur les bancs des écoles, et ce malgré la non-obligation du vaccin.