Dans un communiqué rendu public, le ministère de l’Education est revenu sur l’affaire de l’enseignante de Mahdia qui est poursuivie pour maltraitance de son élève suite à l’attribution de la note de zéro
Le ministère annonce qu’il suit de près l’affaire et qu’il tient à défendre son personnel tout en garantissant les droits de l’élève en question.
Le département affirme dans ce sens avoir chargé un avocat pour suivre l’affaire de cette enseignante. Et d’ajouter que la délégation régionale de l’éducation a été chargée d’apporter un soutien à l’élève ainsi qu’à sa famille.
La Fédération Générale de l’enseignement secondaire a condamné, dans un communiqué, le « harcèlement » dont a été victime le professeur, Faten Ben Slama lors de son procès à la suite d’une plainte déposée contre elle par le famille d’un élève.
Professeur d’anglais dans un lycée à Mahdia, Ben Slama avait comparu devant le tribunal de première instance de Mahdia, dans une affaire portée contre elle par la famille d’un élève, pour « maltraitance sur mineur et pour violences verbales et morales. »
La Fédération a appelé à faire prévaloir la justice dans cette affaire afin que l’enseignant puisse accomplir sa mission sans pression, menaces et harcèlement, soulignant qu’elle respecte le pouvoir judiciaire et le droit de chaque justiciable d’y recourir sans que cela ne devienne un moyen pour certains d’abuser des éducateurs et de les traîner devant les tribunaux alors qu’ils n’ont fait qu’accomplir leur travail conformément aux règlements liés à leur profession.
L’enseignante a déclaré, jeudi, aux médias qu’elle a été surprise d’être poursuivie en justice pour mauvais traitement envers un mineur et pour violence verbale après avoir attribué la note zéro à l’un de ses élèves, affirmant qu’elle a été victime de harcèlement lors de sa comparution devant la justice.