Le Syndicat général de la Garde nationale a condamné, dans un communiqué publié hier dimanche 2 janvier 2022, ce qu’il a qualifié d' »attaque flagrante » contre des agents du district de la Garde nationale à Menzel Jemil, Bizerte, par le comité de défense du dirigeant nahdhaoui Noureddine Bhiri.
Le syndicat a également appelé les acteurs politiques à « écarter le corps de la garde nationale en particulier et l’établissement sécuritaire en général de tous leurs tiraillements et conflits ».
Dans son communiqué, le syndicat a également appelé à ne pas mêler les sécuritaires dans leurs labyrinthes qui affecteraient leur rôle principal qui est de protéger la Tunisie de tous les types de crime organisé et tout ce qui affecterait la sécurité intérieure.
Dans la vidéo publiée par le syndicat, on voit clairement l’ancien dirigeant nahdhaoui Samir Dilou et l’épouse de Noureddine Bhiri, Saida Akrmi, entrés de force dans le siège sécuritaire. En colère, ils ont agressé verbalement les agents qui étaient de service, leur demandant de leur révéler l’endroit où Noureddine Bhiri est assigné à résidence.
D’autre part, Samir Dilou a confirmé que l’état de santé de Noureddine Bhiri s’est détérioré ce qui a nécessité son transfert à l’hôpital Habib Bougatfa à Bizerte.
Il a également fait savoir que les agents qui se trouvaient aux alentours de l’établissement de santé ont demandé à sa femme, Saida Akrmi, de signer un document avant d’entrer pour rendre visite à son mari.
S’exprimant à Shems fm, Dilou a confirmé que Akremi a refusé de signer le document parce qu' »elle n’avait pas vu la décision d’assignation à résidence et ignorait la réalité de l’état de santé de son époux ».