Il semble que le dernier traitement sécuritaire des manifestations anti-Kais Saied auront un coût sur la scène internationale. Autant dire que durant ces manifestations, des journalistes tunisiens et étrangers ont été agressés, une répression policière qui a considérablement nui à l’image de la Tunisie et au processus du 25 juillet.
Ce jeudi 20 janvier 2022, le média français Le Figaro a publié une analyse de la situation en Tunisie, estimant que le processus politique entamé par le président de la République a pris une tournure sécuritaire et policière.
Le média tacle ouvertement ce qu’il appelle une approche individualiste du président de la République dans la gestion de l’Etat.
« En Tunisie, le régime de Kaïs Saïed prend un virage sécuritaire », a titré le Figaro, dans un article qui critique clairement le traitement secrétaire des derniers mouvements protestataires conduits notamment par le parti Ennahdha et la mouvance « Citoyens contre le Coup d’Etat ».
« Plusieurs journalistes, notamment des correspondants de la presse française et internationale, ont été victimes de violences alors qu’ils couvraient les manifestations qui se sont tenues à Tunis le 14 janvier 2022. Cela n’est pas acceptable », avait déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, cité par l’agence AFP.
La même source a ajouté que Paris qualifie d’inacceptables les violences dont des journalistes ont été la cible lors de manifestations contre le président Kais Saïed, vendredi dernier.
Le média français Libération avait dénoncé dans un communiqué rendu public, l’agression de son correspondant à Tunis qui a couvert ces évènements.
« Le correspondant du quotidien Libération en Tunisie a été brutalisé vendredi par des policiers et empêché de couvrir une manifestation contre le président Kais Saied », ont dénoncé le journal français et l’association des correspondants étrangers en Afrique du Nord.