Le président de l’Association des pharmaciens, Nadhem Chekri, a critiqué la vente des tests de dépistage rapide du Coronavirus via Internet, appelant le ministère de la Santé à intervenir et à imposer la loi.
Les tests vendus en ligne proviennent d’opérations d’importation anarchique, a-t-il expliqué, notant que seuls les propriétaires ou les employés des pharmacies privées doivent effectuer des dépistages.
« Alors que le cahier des charges oblige les pharmacies privées à effectuer des analyses rapides pour les citoyens et à les vendre aux médecins et aux laboratoires, certaines parties les vendent illégalement au public. », dénonce Chekri, dans une déclaration accordée à l’agence TAP.
La même source a estimé que la vente de tests rapides en ligne peut avoir de graves conséquences sur le processus de dépistage, soulignant que la plupart des citoyens ignorent comment effectuer ces analyses, ce qui peut induire des erreurs au niveau du résultat en plus de la non-inclusion des cas positifs dans la base de données.