Le vice-président de l’Instance Supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouaskar, a confirmé que l’autorité est tout à fait disposée à assurer la tenue du référendum prévu le 25 juillet 2022. Toutefois, certains points qui doivent être clarifiés, selon lui.
Citant la loi-cadre « loi de mai 2014 », il a expliqué qu’elle ne peut pas être modifiée des semaines avant les élections et que tout retard risque de brouiller les travaux et le programme de l’instance, appelant à clarifier le cadre juridique dès que possible.
Par ailleurs, Bouaskar a estimé que le succès des différentes échéances électorales nécessite de focaliser sur l’inscription du reste des électeurs tunisiens, estimés à 2 millions, en prévoyant une période d’au moins deux mois, en outre l’allocation de fonds financiers pour le recrutement d’agents d’inscription et la réalisation d’une campagne de sensibilisation.
Le chef adjoint de l’ISIE a révélé que le référendum coûtera entre 30 à 40 millions de dinars, ce qui représente à peu près le coût de la tenue des élections législatives.
Dans le même contexte, il a évoqué un problème lié à la loi électorale actuelle, étant donné qu’elle stipule que les participants au référendum sont les partis représentés au Parlement, notant qu’étant donné le gel du parlement, il y aura un problème au niveau des formes de financement.