L’ancienne cheffe du cabinet présidentiel Nadia Akacha, actuellement au cœur d’une polémique sur des conversations fuitées qui lui seraient attribuées, a de nouveau réagi après son démenti d’hier.
Nadia Akacha a publié un message sur sa page Facebook, dans lequel elle souligne notamment qu’elle n’est intéressée par aucun poste politique et qu’elle n’a aucune ambition d’occuper une fonction politique.
« J’ai été honorée de servir mon pays pendant deux ans. J’ai essayé de réformer et d’avancer (…) j’ai commis des erreurs parce que je ne connaissais pas l’étendue de la dégénérescence de certains et l’ingratitude qui prévaut dans le monde politique », dit-elle.
« Je n’ai absolument rien à voir avec les pages qui parlent en mon nom (…) qui diffament, insultent et calomnient l’honneur des gens (…) précise-t-elle.
L’ancien député fugitif, Rached Khiari a publié sur son compte Facebook, ce qu’il appelle une conversation fuitée de Nadia Akacha avec une tierce personne. Dans la conversation, on entend une voix présentée comme celle de Nadia Akacha se moquant du président de la République et le qualifiant de lâche, alors que la voix de son interlocuteur a été supprimée.
« Quand il a aperçu le président français Macron, il a commencé à trembler, et il a fini par l’embrasser sur son épaule », a-t-on dit.
Nadia Akacha a rapidement réagi, hier sur son compte Facebook affirmant qu’il s’agit d’une conversation montée et qu’elle intervient dans le cadre d’une campagne de diffamation la ciblant.
L’ancienne cheffe du cabinet présidentiel Nadia Akacha est sortie, lundi 25 avril, de son silence suscitant une grosse polémique au sein du paysage politique tunisien.
Revenant sur le processus du 25 juillet, elle a estimé qu’il a « été confisqué par ceux qui n’ont aucune dignité ni foi ni patriotisme et par une bande de ratés qui ne maîtrisent rien sauf les pratiques perfides, diffamatoires et la tromperie ».
En effet, sans un post publié lundi 25 avril 2022, sur sa page officielle, l’ancienne Cheffe du cabinet présidentiel, Nadia Akacha, s’est exprimé sur l’initiative du 25 juillet 2021.
Elle considère cette initiative comme un moment décisif de l’histoire de la Tunisie, un acte et un mouvement patriote qui aurait dû se baser sur une méthodologie claire et une démarche démocratique participative et sur des bases solides afin de bâtir l’Etat de droit où les libertés et les institutions seront respectées.