Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a fait part, ce dimanche, de sa profonde colère et indignation après l’agression violente subie par le journaliste tunisien Yassine Gaidi, membre du bureau exécutif du syndicat, détenu dans les prisons de l’occupation israélienne.
Selon le communiqué du SNJT, Yassine Gaidi a été victime d’un “acte barbare et sauvage”, entraînant de graves blessures physiques à la suite de tortures et de traitements inhumains infligés par les forces d’occupation.
Le syndicat souligne que ce qui est arrivé à son membre n’est pas un incident isolé, mais s’inscrit dans une pratique quotidienne visant les Palestiniens emprisonnés et les journalistes qui couvrent la réalité de l’occupation.
« Ce qui est arrivé à notre collègue Yassine Gaidi est le pain quotidien des Palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation, où les pires formes de répression et de torture sont exercées contre les journalistes et les civils désarmés », indique le communiqué.
Le SNJT condamne avec la plus grande fermeté ces violations répétées des droits humains et du droit international, et exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les journalistes détenus dans les prisons de l’occupation, ainsi que de tous les membres de la flottille “Al-Soumoud” arrêtés alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire et médiatique.
Le syndicat appelle par ailleurs toutes les forces vives en Tunisie et dans le monde à intensifier les efforts et à exercer des pressions politiques et diplomatiques sur les autorités d’occupation et leurs alliés, afin d’obtenir la libération de Yassine Gaidi et de l’ensemble des détenus.
Enfin, le SNJT réaffirme que ces pratiques n’intimideront pas les journalistes tunisiens ni leurs confrères à travers le monde, décidés à poursuivre leur mission de vérité :
« Ces crimes ne feront pas taire les voix libres. Les journalistes continueront à défendre la cause palestinienne et à dénoncer les violations commises par l’occupation, jusqu’à ce que le peuple palestinien obtienne sa liberté et ses droits légitimes. »
Lire aussi : Le Tunisien Mouheb Snoussi violemment agressé par la police israélienne