Le porte-parole de la direction générale des prisons et de la rééducation, Ramzi Kouki, a démenti, ce vendredi 14 février 2024, les informations faisant état d’une détérioration de l’état de santé de certains détenus.
Dans une déclaration relayée ce vendredi par l’agence TAP, il a affirmé que la situation des prisonniers est normale et que les rumeurs sur une éventuelle dégradation de leur état de santé sont infondées. Il a également rejeté toute accusation de mauvais traitements ou de négligence médicale à l’encontre de l’administration pénitentiaire.
Selon lui, les conditions de détention respectent les normes internationales et les exigences légales en matière de droits humains. Il a ajouté que l’administration accorde une importance particulière au suivi médical des détenus, assuré quotidiennement sous la supervision de professionnels de santé exerçant au sein des établissements pénitentiaires ou dans des structures hospitalières publiques, en fonction des besoins médicaux de chacun.
Il a précisé que toutes les mesures prises en milieu carcéral sont encadrées par des textes réglementaires et appliquées sans distinction, garantissant à la fois le respect des droits des détenus et le maintien des obligations qui leur incombent.
Ces déclarations interviennent alors que la défense d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, a affirmé, lors d’une conférence de presse tenue le 12 février 2025, que sa cliente avait souffert d’un malaise le week-end précédent. Selon ses avocats, elle aurait contracté une infection gastrique dont l’origine reste inconnue, provoquant diarrhées et vomissements. Toutefois, elle n’aurait pas été transférée aux urgences ni examinée par un médecin sur place, l’administration se contentant d’une consultation téléphonique et de la prescription de médicaments.
Par ailleurs, le mouvement Ennahdha avait précédemment signalé une dégradation de l’état de santé de son dirigeant et ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri.