L’agence Tunis Afrique Presse (TAP) a rendu publique la liste des 37 personnes condamnées dans le cadre de l’affaire dite du “complot contre la sûreté de l’État”. Les peines, allant de 4 à 66 ans de prison, concernent aussi bien des figures politiques que des accusés en fuite.
Par ailleurs, trois accusés ont été radiés du dossier, suite à leur recours en cassation contre la décision de la chambre d’accusation. Il s’agit de :
Riadh Khamis Ammar Chaïbi (en liberté),
Mohamed Kamel Hassouna Amara Jendoubi (en fuite),
Noureddine Hamed Belkacem Ben Ticha (en fuite).
Les peines prononcées sont les suivantes :
En détention :
Kamel Letaïef : 66 ans
Khayem Turki : 48 ans
Noureddine Bhiri : 43 ans
Issam Chebbi : 18 ans
Jaouhar Ben Mbarek : 18 ans
Ghazi Chaouachi : 18 ans
Ridha Belhaj : 18 ans
Abdelhamid Jelassi : 13 ans
Hattab Slama : 4 ans
Ridha Charfeddine (détenu dans une autre affaire) : 16 ans
Sahbi Atig (détenu dans une autre affaire) : 13 ans
Mohamed Ferjani (détenu dans une autre affaire) : 13 ans
Kamel Bachir Bedoui (détenu dans une autre affaire) : 13 ans
En liberté :
Ahmed Néjib Chebbi : 18 ans
Chayma Issa : 18 ans
Lazhar Akremi : 8 ans
Chokri Ben Issa Bahri : 13 ans
Ayachi Hammami : 8 ans
Mohamed Mabrouk Hamdi : 13 ans
Noureddine Boutar : 10 ans
Mohamed Bachir Bedoui : 13 ans
Karim Guellaty : 25 ans
En fuite (avec exécution immédiate) :
Ali Mahjoub Hlioui : 33 ans
Hamza Ali Meddeb : 33 ans
Monji Salah El Arbi Dhawadi : 33 ans
Kamel Saïd Ghezani : 33 ans
Ridha Mohamed Driss : 33 ans
Mustapha Kamel Nabli : 33 ans
Kaouthar Amara Daassi : 33 ans
Mohamed Raouf Khalfallah : 33 ans
Abdelmajid Zar : 33 ans
Tasnime Khriji : 33 ans
Nadia Akacha : 33 ans
Rafik Abderrahmen Chaâbouni : 33 ans
Nejla Khalifa Latif : 33 ans
Bochra Belhaj Hmida : 33 ans
Bernard-Henri Lévy : 33 ans
Des chefs d’inculpation lourds
Les charges retenues à l’encontre des accusés comprennent :
complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État,
constitution et appartenance à une entente terroriste en lien avec des crimes terroristes,
tentative de renversement du régime ou incitation à la guerre civile,
troubles, meurtres et pillages sur le sol tunisien dans un contexte terroriste,
atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.