Le juge d’instruction auprès du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme à Tunis a décidé de remettre en liberté un groupe de ressortissants russes arrêtés dans une zone militaire isolée à Haïdra, dans le gouvernorat de Kasserine.
Ces personnes avaient été interpellées alors qu’elles se trouvaient dans un périmètre classé zone militaire interdite. Leur présence suspecte dans cette région sensible avait aussitôt soulevé des soupçons d’appartenance à une organisation terroriste et d’espionnage au profit d’un État étranger.
Cependant, selon une source bien informée contactée par Mosaïque FM, la décision de libération a été prise après une série d’enquêtes approfondies, d’expertises techniques et de vérifications judiciaires qui ont été menées dans le cadre de l’affaire.
Les investigations, autorisées par la justice, ont finalement permis d’écarter les accusations initiales de terrorisme et d’espionnage. Aucun élément probant n’a été retenu contre les détenus russes, ce qui a conduit le juge d’instruction à ordonner leur mise en liberté.
Cette affaire avait suscité beaucoup d’interrogations sur les raisons de la présence de ressortissants étrangers dans une zone militaire interdite en Tunisie, dans un contexte régional marqué par de fortes tensions sécuritaires.
Les autorités tunisiennes n’ont toutefois pas fourni davantage de détails sur les activités des personnes relâchées ni sur les suites éventuelles de l’enquête administrative ou diplomatique.