Le directeur général des énergies renouvelables, Belhassen Chiboub, a confirmé jeudi 30 mai 2019, lors d’un dialogue national sur l’énergie que 1000 voitures électriques seront importées au profit des structures publiques en Tunisie.
En deuxième étape, 70 mille voitures électriques seront ajoutées, dans le cadre de la stratégie de rationalisation de la consommation d’énergie.
Au début du mois, le sujet avait été évoqué par le responsable « efficacité énergétique transport », à l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie (ANME), Abelhamid Ganouni, qui avait indiqué que l’agence allait présenter un projet pilote, relatif à l’importation de 500 à 1000 voitures électriques, à un conseil ministériel.
Quelque mois plus tôt, une task force composée de plusieurs intervenants, dont la STEG, la Société nationale de distribution des pétroles (SNDP- AGIL), la Chambre syndicale des concessionnaires, les ministères de l’Industrie, des Finances, de Transport…, avait été formée pour discuter des différents aspects de la mise en place de ce projet: la réglementation, la fiscalité, l’infrastructure de recharge, le nombre de véhicules, les bénéficiaires de ces voitures…
Vers un projet de loi
Un projet de loi instaurant des incitations relatives à la commercialisation des voitures électriques avait été soumis à l’adoption du gouvernement avant de le soumettre à l’ARP, avait indiqué, en avril, le directeur central d’Hélios, filiale du groupe Al Badr et représentant officiel de la marque BYD (Build Your Dreams), Abdellatif Kallel.
« Lequel projet devra instaurer un cadre juridique favorable à la mobilité électrique en Tunisie et favoriser la commercialisation sur le marché tunisien de ce genre de voitures qui permet un gain considérable en carburants mais aussi en protection de l’environnement « , avait-t-il aussi souligné.
Il avait mis à la disposition de l’ANME deux véhicules (un bus et une voiture utilitaire 100% électriques obéissant aux normes européennes), qui ont été affectés à des structures publiques, pour une période d’essai de 6 mois, afin d’évaluer la rentabilité, la consommation et les capacités d’adaptation de cette technologie sur le marché tunisien.
Rappelons-le, lors d’un dossier que nous avons publié en décembre dernier, nous avons souligné la nécessité de faciliter l’implantation de ce type de voiture en Tunisie, outre la mise en place d’un cadre législatif régissant ce secteur.