La Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV) est monté au créneau et a exprimé mercredi son « soutien total et inconditionnel » à la compagnie aérienne Nouvelair, après la polémique suscitée par l’incident du 21 septembre à l’aéroport de Nice et largement relayé par certains médias étrangers.
Un Airbus A320 de Nouvelair, en provenance de Tunis et en phase d’atterrissage à l’aéroport de Nice, a manqué de peu une collision avec un autre appareil le 21 septembre dernier.
Selon le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), cité par BFM TV, l’avion tunisien se serait trompé de piste, provoquant une « situation grave » qui aurait pu virer à la catastrophe. Les pilotes ont cependant corrigé leur manœuvre à temps, évitant tout drame. Aucun passager n’a été blessé.
De son côté, Nice-Matin évoque la demande d’Éric Ciotti, député UDR des Alpes-Maritimes, de suspendre les autorisations de vol de la compagnie tunisienne Nouvelair.
La réaction de la FTAV
Dans un communiqué, la FTAV a tenu à défendre Nouvelair, la qualifiant de « pilier du pavillon national », reconnu pour son sérieux et son professionnalisme. Elle a rappelé que l’incident fait encore l’objet d’enquêtes menées par les autorités compétentes, soulignant qu’« il est regrettable que certains médias étrangers aient relayé l’information prématurément, avant même la fin des investigations, alimentant des rumeurs infondées et portant atteinte à l’image de la compagnie et du transport aérien tunisien ».
La FTAV a insisté sur le fait que « tous les passagers sont sains et saufs » et que Nouvelair coopère pleinement avec les autorités. Forte de 36 ans d’expérience, la compagnie est décrite comme un acteur fiable, respectueux des normes internationales et essentiel au développement du tourisme tunisien.
La Fédération a également exhorté les acteurs du tourisme et du transport à « la retenue, l’unité et la responsabilité », afin d’éviter toute « instrumentalisation médiatique étrangère » qui fragiliserait, selon elle, l’écosystème touristique et aérien tunisien.
Elle conclut en réaffirmant son soutien « face aux critiques injustifiées et à la campagne médiatique prématurée » dont Nouvelair serait la cible.