L’île sicilienne de Lampedusa a enregistré dans la nuit de mardi à mercredi l’arrivée de près de 350 immigrés clandestins tunisiens, rapporte l’AFP.
Après le tsunami d’immigration, sur l’île de Lampedusa, de 5500 immigrants clandestins tunisiens entre le 10 et le 13 février, celle-ci n’a enregistré qu’une petite vague d’immigrants de 30 personnes en provenance de la Tunisie le 23 février.
Face à l’arrivée des premiers 5500 immigrants, l’Italie a déclaré l’état d’urgence humanitaire et a proposé d’envoyer à la Tunisie «leur savoir faire» ; proposition que le gouvernement tunisien a immédiatement rejetée en invoquant son refus face à toute ingérence étrangère.
L’Italie n’est pas le seul pays touché, les immigrants espèrent atteindre la France, la Belgique et l’Angleterre. D’ailleurs, le secrétaire d’Etat belge à l’Immigration, Melchior Wathelet a, également, proposé son aide à l’Italie. Quant à l’Union européenne, elle a décidé d’agir avec son agence Frontex.
En Tunisie, les forces de l’ordre ont renforcé leur contrôle sur les côtes.
Le nombre des immigrés pourrait facilement augmenter dans les jours qui viennent à cause de l’entassement de 10 mille réfugiés arrivés de la Libye dans la région de Ben Guerdane (Tunisie). Sans travail et sans refuge, leurs seul recours immédiat est de partir pour l’Europe.
Afin d’éviter l’immigration clandestine, il est recommandé, aux pays européens riverains de la Méditerranée, une intervention urgente par l’envoi de bateaux pour les rapatrier dans leurs pays d’origine.