Le président de la République Kais Saied a appelé à protéger les lanceurs d’alertes car ils payent cher la dénonciation des pratiques de hors-la-loi qui agissent sans crainte des poursuites .
« La Tunisie passe par une étape très délicate de son histoire et la justice doit jouer son rôle pour relever tous les défis surtout en ce qui concerne les dossiers de corruption… J’en reçois une dizaine chaque jour et il faut protéger les lanceurs d’alertes, car ils payent cher la dénonciation des pratiques de hors-la-loi qui agissent sans crainte des poursuites et qui sentent qu’ils sont au-dessus de la Loi. L’Etat doit enrayer leurs réseaux au sein de l’appareil de l’Etat et dans plusieurs secteurs », a laissé entendre hier lundi 8 mai le président de la République Kais Saïed.
Au cours de sa réunion avec la ministre de la Justice, Leïla Jaffel, Kais Saied souligné l’importance de protéger les lanceurs d’alerte pour renforcer la dénonciation de la corruption dans tout le pays.
D’autre part, le chef de l’Etat a appelé à trouver des solutions à la question des chéques sans provision. « J’ai appelé à l’élaboration d’un texte de loi pour mettre un terme à cette situation. Il faut trouver des solutions, car l’emprisonnement des émetteurs ne profite pas aux victimes. Bien au contraire… ».