À la veille des examens partiels qui démarreront mardi 24 janvier, cinq nouvelles étudiantes viennent de rejoindre le mouvement de grève de la faim, entamée, déjà, par cinq de leurs camarades depuis le 18 janvier. Elles entendent ainsi donner plus de poids à leur revendication du port du niqab durant les cours et les examens.
Mohammed Bakhti, le porte-parole du mouvement salafiste qui coordonne le mouvement contestataire, a indiqué que cette grève de la faim « se poursuit dans une résidence privée ».
Il est à rappeler que la reprise des cours le 9 janvier dernier, après un mois de fermeture, a été émaillée d’incidents plus ou moins graves causant la suspension de plusieurs cours. C’est pour ces raisons que le doyen de la FLAHM a fait une demande au ministre de tutelle suggérant la levée du sit-in, l’évacuation des personnes étrangères à l’institution, la protection de la faculté par un dispositif sécuritaire et la publication d’un texte interdisant le port du niqab pendant les cours, les examens et les séances d’encadrement.