La polémique enfle autour de l’installation de caméras de surveillance dans les cellules des personnes impliqués dans l’affaire dite du complot contre la sûreté de l’Etat.
En effet, alors que les avocats des détenus affirment que des caméras de surveillance ont été installées dans les cellules de toutes ces personnes impliquées, la direction générale des prisons et des centres de correction maintient toujours le silence.
Ce mercredi 22 mars, les avocats, membres du comité de défense et membres des familles des personnes détenues ont organisé une conférence de presse pour revenir surtout sur cette mesure qu’ils considèrent illégale.
Dans ce sens, l’avocat Samir Dilou a estimé que la justice tunisienne a cédé aux ordres politiques et que cette situation fait fi des droits des détenus.
Pour sa part, l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), informe dans une correspondance envoyée à ce comité de défense avoir exigé la désinflation immédiate de ces caméras.
L’instance explique que l’installation de vidéoprotection dans les espaces privatifs de liberté ne se justifie que pour la protection et la sécurité des agents de police et des détenus et des personnes en garde à vue.