Une polémique a éclaté suite à l’acquisition de trois cents bus d’occasion français par la Transtu. Certains sont allés jusqu’à évoquer une ferraille que la France exporte en Tunisie, mais est-ce vraiment une mauvaise affaire ?
Il s’agit de 300 bus d’occasion auprès de l’agence indépendante des transports de Paris, la RATP, une acquisition qui comprendd 122 bus IVECO IRISBUS, dont 32 bus doubles.
La valeur de l’achat de 300 bus d’occasion est estimée à environ 16 millions de dinars, alors que le prix du nouveau bus régulier varie entre 400 et 450 mille dinars, et le prix du bus double varie entre 700 et 750 mille dinars. En moyenne, un seul bus d’occasion a été acheté à environ 51 mille dinars, le prix d’une voiture entrée de gamme en Tunisie.
D’ailleurs, Abdelraouf Salah, le PDG de la Transtu estime qu’il s’agit d’une solution provisoire pour remédier au manque de bus en prévision à la rentrée scolaire dans quelques jours.
Sauf que l’entretien de ces bus d’occasion pourrait augmenter ces frais d’acquisition à moyen terme. Autant dire que la Transtu affirme avoir mis en place un comité d’experts techniques avant cette acquisition avec la condition d’assurer les normes de sécurité.