Hier, le ministère de l’Intérieur a dévoilé une affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat en marge de laquelle quatre personnes ont été arrêtées. Parmi elles figure le frère d’un ancien candidat à la présidence de la république alors que le fils d’un ancien président de l’ARP est activement recherché.
Les deux premiers suspects arrêtés ont avoué avoir reçu une somme d’argent d’une personne de la Cité Ennasr à Tunis. Il s’agit du frère d’un ancien candidat à l’élection présidentielle de 2014, visé par une affaire de blanchiment d’argent et qui a, à son tour, été arrêté, souligne le communiqué du département de l’Intérieur.
Vingt-quatre heures après, des noms (non cités par le communiqué publié par le ministère de l’Intérieur) ont été dévoilés. Parmi les quatre personnes arrêtées pour avoir formé une alliance visant à provoquer le désordre, celui de Haykel Chennoufi revient avec insistance. Il n’est autre que le frère de l’ancien candidat Yassine Chennoufi.
Selon sa version des faits telle que rapportée par le MI, le suspect en question a indiqué avoir rencontré en Turquie un proche du président d’un parti politique tunisien. Il aurait avoué avoir planifié, sous les directives du fils de ce président de parti de provoquer le désordre et de mener des actes de grabuge, dans la région de Kasserine.
Les regards se sont tournés vers Mouadh Ghannouchi, fils de Rached Ghannouchi. Or, le mouvement Ennahdha, a tenu, dans un communiqué publié, ce vendredi 21 octobre 2022, à faire taire ces rumeurs en niant totalement ce qu’on reproche au fils de Rached Ghannouchi.
Ennahdha a dénoncé les diffamations répétées dont font l’objet, le mouvement, son président et sa famille, estimant qu’il s’agit-là d’une manière de détourner l’attention des vrais problèmes.
Dans son communiqué, Ennahdha indique que Mouadh Ghannouchi, fils de Rached Ghannouchi, réfute totalement toute relation avec Haykel Chennoufi, frère de l’ancien candidat à la présidentielle Yassine Chennoufi.