A l’instar des Etats-Unis et de l’Union européenne, l’Allemagne a réagi aux récentes arrestations en Tunisie et exprimé sa « profonde inquiétude ».
Wolfgang Büchner, porte-parole du gouvernement allemand, a déclaré lors d’un point de presse, ce vendredi, que Berlin se dit « très inquiet » de la récente vague d’arrestations d’opposants en Tunisie, appelant les autorités à respecter « l’indépendance de la justice » et « les règles de l’État de droit » dans le pays, a rapporté l’AFP.
« Les principes démocratiques de liberté d’expression et de la diversité politique, ainsi que de l’État de droit doivent s’appliquer dans un pays démocratique comme la Tunisie », a-t-il ajouté.
Une position qui s’aligne sur celle de l’Union européenne et des Etats-Unis. La commissaire européenne à l’Égalité Helena Dalli, a indiqué lors d’une plénière du Parlement européen tenue mardi 14 février 2023, que « l’UE a suivi avec attention et inquiétude les dernières arrestations qui ont eu lieu ces derniers jours (…) »
Elle a, par ailleurs souligné que l’UE attend du gouvernement tunisien qu’il réponde à ses propres engagements de réforme, rappelant que la Tunisie traverse une période de transition délicate, mais que l’UE s’inquiète de certaines des mesures adoptées ces derniers mois.
De son côté, le porte-parole du Département d’Etat américain, Ned Price, a exprimé, mercredi, l’extrême inquiétude des Etats-Unis après la vague d’arrestations opérée ces derniers jours et ayant ciblé des personnalités politiques, des hommes d’affaires et des journalistes.
« Les États-Unis sont profondément préoccupés par les arrestations récemment enregistrées en Tunisie et concernant plusieurs figures politiques, des hommes d’affaires et des journalistes » a-t-il déclaré lors du briefing quotidien.