A 24 heures de la fête des amoureux, le marché des fleurs enregistre une effervescence particulière et les prix affichent déjà des pics historiques !
Quand on aime, on ne compte pas. When you love, you don’t count the cost. Ces belles paroles et expressions que toutes les langues traduisent à l’envi sont-elles toujours de rigueur ?
A dire vrai, ce n’est pas évident. Si l’on en juge ne serait-ce que par les prix des fleurs, symbole de la Saint-Valentin, le commun des mortels troquera bien un bouquet d’Achillée, d’Amaranthe ou d’Amaryllis contre des mots doux. Ça coûte moins cher et ça pourrait être plus perspicace !
Parce que les prix des fleurs, ce n’est pas donné à tout le monde, c’est à partir de trois dinars l’unité chez les fleuristes établis au TGM, jusqu’à 5 et 6 dinars dans les quartiers huppés d’El Menzah, d’El Manar et d’Ennasr.
Bien évidemment, dans ces endroits, les prix des fleurs sont fixés à la tête du client et à la marque de la voiture.
Un bouquet comprenant une dizaine de fleurs au milieu duquel le fleuriste place une branche d’arbre pour lui donner de la consistante, peut atteindre 60 à 70 dinars. Et surtout n’insistez pas trop auprès des fleuristes, ils vous disent que c’est notre travail et laissez-nous faire.
Pour les prix côté maisons des fleurs, c’est quelque chose d’enivrant. Vous trouvez des bouquets à partir de 135 dinars, 225 dinars et même 599 dinars. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les couleurs. Et surtout pour toutes les bourses !