L’accord conclu par le gouvernement israélien avec le Hamas «constitue un dangereux précédent», dénonce sur X le ministre israélien de la Sécurité nationale Ben Gvir, connu pour ses positions extrémistes.
Il estime que cela «pourrait entraîner d’autres événements, en particulier, lorsque davantage de civils continuent d’être enlevés et qu’il n’y a aucune négociation sur les soldats de Tsahal enlevés».
Le gouvernement israélien a approuvé à l’aube de ce mercredi 22 novembre 2023 l’accord prévoyant la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d’une trêve de quatre jours, à partir de demain, dans la bande de Gaza.
La diplomatie qatarie a confirmé les détails de l’accord révélés: la libération de «50 femmes et enfants civils actuellement détenus dans la bande de Gaza» en échange de la libération d’un «certain nombre de femmes et d’enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes».
«Le nombre de personnes libérées sera augmenté au cours des étapes ultérieures de la mise en œuvre de l’accord», a assuré le ministère qatari des Affaires étrangères.