La rue Zarkoun a longtemps abrité en son sein, plusieurs maisons closes et autres quartiers réservés.
Les uns après les autres, ces lieux de prostitution légale ont disparu et le dernier d’entre eux se trouve derrière l’amas de pierre et la porte en fer qui sont sur notre photo.
Il s’agit en effet de la rue Sidi Abdallah Gueche où se trouvaient jusqu’à une date récente, en mars 2020, les boxons de Tunis. La pandémie du coronavirus aura eu raison de cette « institution » qui était sous la tutelle des pouvoirs publics qui veillaient à la santé et la sécurité.
Attaqué par les salafistes en février 2012, ce quartier réservé avait alors été mis à l’abri avec la construction d’un portail monumental en fer.
Ce portail recouvert de pierres cache désormais le lacis de ruelles qui se trouve juste derrière. Déserté aujourd’hui, ce quartier a une longue histoire et fait pleinement partie de la mémoire populaire.