Pierre Gassin est actuellement à la galerie Fahrenheit de Carthage où il expose jusqu’à la fin du mois de février.
C’est une série de photos des lumières de Kerkennah qu’il offre à son public après avoir publié il y a une année, un livre de photos/poèmes avec Ahlem Ghayaza.
Pierre Gassin est photographe et nul, avant ou mieux que lui, n’a su photographier avec autant d’amour, les paysages des îles Kerkennah.
Cela fait une dizaine d’années que ce natif d’Isle sur la Sorgue – là ou est né le grand René Char – a découvert l’archipel dont l’un des noms antiques fût Cercina.
Depuis, il en a photographié chaque recoin et chaque singularité. Les felouques, les haies de feuilles de palmier qui avancent dans la mer, les reflets contrastés du Levant et du Couchant et le jeu subtil du ciel et de l’eau.
Pierre Gassin pourrait écrire une encyclopédie amoureuse de Kerkennah s’il le désirait. L’archipel n’a plus de secrets pour cet homme qui en savoure la sérénité, la lumière, la cuisine et les nombreuses singularités.
Kerkennien de cœur et de raison, tel une vigie surplombant le large, Pierre Gassin revient toujours à Kerkennah et, syllabes de lumière à l’appui, en décrit la fluidité des éléments, la majesté du paysage et le génie des femmes et des hommes.
Un catalogue rassemblant les œuvres exposées à été publié à l’occasion de cette exposition accueillie par la librairie Fahrenheit jusqu’au 28 février.