Le président Kaïs Saïed a reçu la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage. La rencontre a porté sur le fonctionnement de l’exécutif et l’état des services publics. Le chef de l’État a insisté sur une action gouvernementale cohérente, centrée sur la lutte contre la corruption et la préservation des deniers publics.
Lutte contre la corruption et fin de l’impunité
Lors de cet entretien, Kaïs Saïed a évoqué plusieurs dossiers liés au suivi du travail gouvernemental et au fonctionnement de différents services publics. Il a souligné la nécessité d’une coordination totale entre les institutions et d’un pilotage cohérent, estimant que certaines structures publiques n’ont pas encore intégré la « nouvelle phase » engagée par l’État dans la lutte contre la corruption et la réforme administrative.
Selon la présidence, Saïed a rappelé que l’objectif de l’État n’est plus de poursuivre des individus mais de s’attaquer fermement aux mécanismes de corruption, à la dilapidation des fonds publics et à toutes les pratiques qui entravent la gestion transparente des affaires publiques.
Responsabilité, intégrité et rejet des ingérences
Il a également dénoncé les acteurs qui, selon lui, se présentent à tort comme des « victimes », alors qu’ils seraient eux-mêmes impliqués dans l’instauration d’un climat de corruption rampante. Le président a insisté sur la nécessité, pour les responsables en poste, d’incarner l’intégrité, l’altruisme et le rejet absolu de toute influence extérieure ou tentative d’ingérence.
Cette déclaration renforce la ligne directrice affichée depuis plusieurs mois par la présidence : assainir l’administration, renforcer la discipline des institutions et imposer une lecture éthique de l’exercice de responsabilité publique. Elle s’inscrit également dans un contexte où plusieurs dossiers de gouvernance, de réformes et de gestion des services publics font l’objet d’une attention accrue.
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