La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a présenté dimanche 17 septembre, à Lampedusa, un plan d’urgence pour aider Rome à gérer les flux migratoires en provenance de l’Afrique du Nord, la Tunisie en l’occurrence.
Mettre en œuvre le protocole d’accords UE-Tunisie. Celui-ci est destiné à faire baisser les arrivées de migrants de ce pays d’où s’embarquent l’immense majorité des personnes arrivées à Lampedusa, et prévoit une aide de plusieurs centaines de millions d’euros pour la Tunisie.
Renforcer le soutien apporté à l’Italie : Cela se fera par le biais de l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA) et l’Agence européenne des garde-frontières et garde-côtes (Frontex). Elles doivent aider à gérer le nombre élevé de migrants et assurer l’enregistrement des arrivées.
Soutenir le transfert de personnes hors de Lampedusa. D’autres Etats membres de l’UE proposent d’accueillir notamment les mineurs non accompagnés et aux femmes.
Augmenter le nombre de retours en menant une action auprès des principaux pays d’origine des nouveaux arrivants : la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso.
Soutenir la prévention des départs, en établissant des partenariats opérationnels en matière de lutte contre les filières de l’immigration illégale avec les pays d’origine et de transit. Cela inclut la possibilité d’un accord de travail entre la Tunisie et Frontex, et une task force de coordination au sein d’Europol.
Renforcer la surveillance des frontières en mer et la surveillance aérienne, notamment par l’intermédiaire de Frontex.
Prendre des mesures pour limiter l’utilisation de navires qui ne sont pas en état de naviguer
Intensifier les campagnes de sensibilisation et de communication pour décourager les traversées de la Méditerranée,
Intensifier la coopération avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).