Tunis | Dans une note publiée, ce mardi 10 février sur la page Facebook du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), son président Neji Bghouri a exprimé son refus des condamnations des journalistes pour leurs positions et leurs publications, suite au procès de la journaliste de Radio Kef, Hana Medfai « accusée » d’avoir abordé le thème du harcèlement sexuel dans les écoles.
Neji Bghouri a dénoncé ce genre de pratiques qui représentent, selon lui, une menace sérieuse contre la liberté de la presse et un pas vers le contrôle des sujets médiatiques.
Dans le même cadre, le président du SNJT a exprimé son mécontentement par rapport à ce qui est arrivé à l’humoriste Wassim Herissi alias « Migalo » lorsqu’il a été interpellé et conduit sans raison au poste de la police de Borj Louzir, lundi 9 février.
C’est, selon Neji Bghouri, un « retour des anciennes pratiques de Ben Ali qui servaient à sévir contre les libertés et pour l’oppression des voix opposantes et ironiques ».
Le président du syndicat a aussi évoqué l’agression du cadreur de la chaine national Moheddine Ben Ghazi lors de sa couverture des événements de Ben Guerdane en insistant sur le fait que le syndicat poursuivra en justice tous ceux qui sont impliqués dans des agressions contre les journalistes.
Nawel Bizid