L’Aïd El Idha n’est pas uniquement la manne des éleveurs et autres «gacharas» spécialisés dans le commerce d’ovins, c’est aussi une occasion en or pour les bouchers qui, d’année en année, sont littéralement pris d’assaut par les consommateurs.
La première raison à cela est que le nombre de citoyens qui se passent du sacrifice est en perpétuelle augmentation. Ils préfèrent, donc, se rabattre sur de la viande de chez le boucher, juste de quoi honorer la méchoui-party. L’autre raison est que même avec l’achat d’un mouton pour le sacrifice, certaines ménagères se dotent de quelques kilos de viande supplémentaires, histoire de renforcer le potentiel parvenant de la bête et de faire de bons saucissons et du bon «kaddid».
Résultat des courses : dès le milieu de la semaine écoulée, les bouchers n’ont fait qu’exécuter les commandes tout en refusant quasiment de fournir à des «non-connaissances» plus d’un kilo à la fois.
Tunis-Hebdo du 20 Août 2018