C’est dans un nouveau registre que plusieurs politiciens nous servent dĂ©sormais leurs turpitudes. Se bousculant pour les uns aux portillons de la rĂ©cupĂ©ration et pour les autres aux avant-postes de l’avanie, ces politiciens cherchent Ă faire avaler aux Tunisiens leurs surenchères mensongères sur la situation qui prĂ©vaut actuellement dans le pays.
A entendre certains leaders de la gauche radicale ou du populisme dĂ©magogue, on croirait qu’ils sont de vĂ©ritables visionnaires et qu’ils seraient capables de renverser les tendances dans un pays qui cherche simplement Ă s’en sortir.
En multipliant les accusations non Ă©tayĂ©es et en versant constamment de l’huile sur le feu, ils cherchent Ă discrĂ©diter le gouvernement par tous les moyens tout en tentant de rĂ©cupĂ©rer Ă leur profit les vĂ©ritables mouvements citoyens.
Instrumentalisant les protestations populaires, faisant mine qu’ils sont Ă l’origine de ces mouvements, certains politiques sont simplement pitoyables et dĂ©montrent une nouvelle fois qu’ils n’ont aucun, absolument aucun, sens de l’Etat.
Moncef Marzouki parle d’alternance. Hamma Hammami, pour ne pas changer, de martyrs et de grand soir. Samira Abbou de mafia. Amar Aroussia d’Ă©lections anticipĂ©es et d’autres encore de futur bain de sang et d’autres menaces plus graves encore.
Dans cette cacophonie oĂą plus personne n’est audible, c’est l’intox, la rĂ©cupĂ©ration et l’instrumentalisation qui règnent. Ces voix n’ont pas eu la dĂ©cence d’ĂŞtre clairement dĂ©marquĂ©es des casseurs qui veulent imposer leur voyoucratie Ă l’Etat. Jusqu’Ă ce jour, nous n’avons pas entendu venant de leur part, de condamnation claire, nette, prĂ©cise et sans appel de ces pillages et vandalismes.
Ce silence et les propos fuyants de ces politiciens les disqualifient et devraient exclure certains d’entre eux du jeu dĂ©mocratique. Tout en sachant qu’ils n’ont pas des saints en face d’eux, nous dĂ©plorons que la classe politique soit incapable d’accorder ses violons pour dĂ©noncer de vulgaires casseurs qui s’en prennent Ă la Tunisie.
DĂ©risoires politiciens, ils auront ratĂ© tous les rendez-vous et leurs fumisteries n’intĂ©ressent plus grand monde tant leur jeu de dupes est dĂ©masquĂ©.
En cette pĂ©riode de crise, certains comportements de politiciens et parfois d’Ă©lus sont absolument scandaleux. Heureusement que le peuple tunisien, par ses rĂ©actions Ă cette agression venant d’ennemis intĂ©rieurs aisĂ©ment identifiables, est en train de donner une leçon de civisme Ă ces politiciens de pacotille dont les manĹ“uvres cousues de fil blanc sont dĂ©sormais connues de tous.
