Le secrétaire général du parti Al Massar, Faouzi Charfi, a indiqué que les conditions de candidature aux élections législatives anticipées du 17 décembre 2022 sont « pratiquement inapplicables ».
Il a ajouté, au micro de Shems FM, que le décret électoral se base sur l'exclusion et la division des Tunisiens, prenant l’exemple des binationaux, exclus des élections pour les circonscriptions électorales sur le territoire tunisien.
Charfi a considéré que le prochain parlement « ne servira que de façade et n'aura aucun impact », rappelant que son parti avait annoncé son boycott des législatives et niant toute intention de « présenter des candidats en sous-marin ».
Il a estimé que les partis politiques de l'opposition, à l'exception du Front de salut national, doivent créer un front national afin de préserver la République, l'Etat civil, la séparation entre l'Etat et la religion et l'aspect social.
« Ce front peut inclure la quasi-totalité des partis politiques. Le Parti Destourien Libre (PDL) doit reconnaître l'existence de la Révolution de 2011 pour intégrer ce front qui ne doit pas se limiter aux partis de gauche. Il peut être créé avec Afek Tounes, le Parti socialiste, Al Watad, Al Massar, Attayar, Ettakatol, Al Jomhouri, Al Qotb et le parti des Travailleurs », at-il dit.
