Le président du Cercle des financiers tunisiens Abdelkader Boudriga a indiqué, ce mardi 27 septembre, que les problématiques d’approvisionnement sur certains produits n’avaient aucun lien avec les variations de réserve en devise.
L’expert économique est revenu, au micro d’Express fm, sur dernières déclarations du président de la République, Kaïs Saïed, au sujet des restrictions sur les importations afin de rééquilibrer la balance commerciale, affirmant que la principale cause des perturbations des importations des produits alimentaires est l’incapacité des entreprises publiques à financer leurs achats.
Boudriga a précisé que suite la dégradation de la note souveraine de la Tunisie, plusieurs banques internationales refusent désormais de financer et d’ouvrir des lettres de crédit pour les entreprises publiques.
Concernant le déficit de la balance commerciale avec nombre de pays, évoqué par Kais Saied, Boudriga a indiqué qu’il y a un déséquilibre avec deux pays en particuliers, à savoir la Chine et la Turquie, faisant savoir qu’il est difficile pour la Tunisie d’ajuster sa balance commerciale avec eux.
Commentaires