Où en est l’affaire de l’association « Nama Tounes », qui défraye actuellement la chronique ?
Selon l’avocat Samir Dilou, il n’aurait aucun lien avec l’Association « Namaa » ni avec cette affaire, et aurait été placé en garde à vue en raison de l’implication de son gendre dans cette affaire.
Le fils de Rached Ghannouchi en fuite
Hamadi Jebali sera auditionné le 20 juillet prochain toujours dans le cadre de cette affaire alors que son gendre tout comme Mouadh Ghannouchi, le fils de Rached Ghannouchi, sont actuellement en fuite et un avis de recherche a été émis à leur encontre.
A ce titre, le ministère public relevant du pôle juridique pour la lutte contre le terrorisme a décidé, hier, conformément aux investigations menées par l’unité de lutte antiterrorisme de Bouchoucha d’ouvrir une enquête contre d’anciens et actuels dirigeants de l’association pour blanchiment d’argent et financement illicite de personnes et groupes liés au terrorisme en Tunisie et à l’étranger.
La liste des suspects interpellés dans cette affaire s’est allongée à 10 personnes, désormais interdits de voyage. Il s’agit de Hassen Meddeb, Omar Belkhiria, Adel Daâdaâ, et Hamadi Jebali, qui ont été remis en liberté. Mohamed Khochlaf et Abdelkarim Slimane, vont comparaitre devant le juge alors que Mouadh Ghannouchi et le gendre de Hamadi Jebali, sont en fuite.
Les précisions du MI
Dans un premier temps, trois personnes ont été arrêtées et des ordinateurs, du matériel électronique et des relevés bancaires ont été de même saisis.
Par la suite, plusieurs personnalités ont été inscrites sur la liste des recherchés alors qu’un ancien responsable politique et l’un des fondateurs d’un parti politique est en garde à vue, assurant que cette garde à vue a été effectuée sur la base d’un ordre judiciaire et selon les procédures d’usage.
Ce responsable est l’objet de poursuites judiciaires, ainsi que son gendre qui a montré des signes d’enrichissement abject et où les investigations ont montré de sérieux signes de blanchiment d’argent, cette personne étant actuellement en fuite.
Le ministère public a ordonné, selon la porte-parole du ministère de l’Intérieur, de mettre en garde à vue toute personne suspectée de ces faits avérés.