Affaire "Nama" : Rafik Abdessalem et la fille de Hamadi Jebali, recherchés

Affaire "Nama" : Rafik Abdessalem et la fille de Hamadi Jebali, recherchés
National
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Nouveau développements dans l’affaire de l’association "Nama Tounes" ! Le ministère public a ordonné l'émission d'un avis de recherche à l'encontre de la fille de l'ancien chef du gouvernement Hamadi Jebali. Un avis de recherche a également été émis à l'encontre de l'ancien ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem. Ces deux personnes sont toujours recherchées dans le cadre de l'enquête ouverte par le ministère public relevant du pôle juridique pour la lutte contre le terrorisme. Cette enquête vise d’anciens et actuels dirigeants de l’association pour blanchiment d’argent et financement illicite de personnes et groupes liés au terrorisme en Tunisie et à l’étranger. Mouadh Ghannouchi recherché A noter que Mouadh Ghannouchi, fils du président du Mouvement Ennahdha et le gendre de Hamadi Jebali sont également recherchés. Hier, l’ancien Chef du gouvernement Hamadi Jebali a été remis en liberté. Arrêté à Sousse le 23 juin dernier dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent, Hamadi Jebali a été remis en liberté après son audition. Selon l’avocat Samir Dilou, il n’aurait aucun lien avec l’Association « Nama » ni avec cette affaire, et aurait été placé en garde à vue en raison de l’implication de son gendre dans cette affaire. La liste des suspects interpellés dans cette affaire s’est allongée à 10 personnes, désormais interdits de voyage. Hassen Meddeb, Omar Belkhiria, Adel Daâdaâ, et Hamadi Jebali, Mohamed Khochlaf et Abdelkarim Slimane, ont été remis en liberté. Les précisions du MI Le ministère de l’Intérieur a repéré des opérations financières louches de la part d’activistes au sein de l’association « Namaa », ainsi qu’un important flux d’argent au profit de cette association qui ne correspond pas à la nature de ses activités telles que déclarées, cela en plus de soupçons de blanchiment d’argent. Dans un premier temps, trois personnes ont été arrêtées et des ordinateurs, du matériel électronique et des relevés bancaires ont été de même saisis. Par la suite, plusieurs personnalités ont été inscrites sur la liste des recherchés alors qu’un ancien responsable politique et l’un des fondateurs d’un parti politique est en garde à vue, assurant que cette garde à vue a été effectuée sur la base d’un ordre judiciaire et selon les procédures d’usage. Ce responsable est l’objet de poursuites judiciaires, ainsi que son gendre qui a montré des signes d’enrichissement abject et où les investigations ont montré de sérieux signes de blanchiment d’argent, cette personne étant actuellement en fuite. Le ministère public a ordonné, selon la porte-parole du ministère de l’Intérieur, de mettre en garde à vue toute personne suspectée de ces faits avérés.



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