La France appelle les forces politiques tunisiennes à s’engager dans un dialogue inclusif

La France appelle les forces politiques tunisiennes à s’engager dans un dialogue inclusif
National
print



La France a exprimé sa préoccupation quant aux derniers développements en Tunisie, en référence à la dissolution du Parlement. Dans un bref communiqué publié ce mardi 5 avril 2022 sur le site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Paris a souligné son attachement au respect de l’État de droit et à l’indépendance de la justice, soulignant son souhait d'un retour, dans les meilleurs délais, à un fonctionnement normal des institutions, "pour pouvoir répondre à l’urgence économique et sociale". "Dans le plein respect de la souveraineté de la Tunisie, la France appelle également l’ensemble des forces politiques du pays à s’engager dans un dialogue inclusif, éviter toute forme de violence, et à préserver les acquis démocratiques du pays. La France se tient aux côtés des Tunisiens face aux défis auxquels leur pays est confronté.", peut-on lire. Les Etats-Unis se sont dits, jeudi, « profondément préoccupés » face à la « décision unilatérale » du président de la République Kais Saïed de dissoudre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Il y a quelques jours, Washington s’est dit également consterné face aux « informations laissant entendre que des mesures juridiques seront prises par les autorités contre certains députés », a dit le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price. Pour Washington, un « retour rapide au régime constitutionnel » est « primordial » pour l’instauration d’un système démocratique et « la relance de l’économie tunisienne. » Le président de la République Kais Saied avait annoncé la dissolution du Parlement après avoir recouru à l’article 72 de la Constitution pour préserver l’unité de l’Etat et la sécurité des Tunisiens.
Ledit article stipule que  « le Président de la République est le Chef de l’État et le symbole de son unité. Il garantit son indépendance et sa continuité et veille au respect de la Constitution ».



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Accès au marché du travail suisse pour les Tunisiens : Opportunités et perspectives

Suivant