Pour certains tunisiens bloqués en Ukraine, c’est un véritable cauchemar. Même si certains ont pu atteindre les frontières polonaises, la situation est toujours alarmante.
Selon des témoignages recueillis par Shems FM, les Tunisiens, notamment des étudiants, subissent des actes d’agression et de racisme lors de leur évacuation vers la Pologne.
« Nous sommes privés de nourriture, on nous insulte, les soldats polonais nous agressent. Nous sommes traités d’une manière raciste et nous sommes livrés à nous-même », témoigne une étudiante.
Dans un autre témoignage, une autre étudiante affirme que des personnes ont essayé de les arnaquer en organisant de faux voyages d’évacuation vers les frontières des pays voisins.
Un premier contingent de 170 Tunisiens d’Ukraine sont sur le point d’être rapatriés vers la Tunisie.
C’est ce qu’a confirmé, ce lundi 28 février, Mohamed Trabelsi, directeur de la diplomatie générale et de l’information au sein du ministère des Affaires étrangères, précisant que « près de 130 Tunisiens attendent d’être rapatriés de Roumanie et 40 autres de Pologne ».
Il a souligné, lors de son intervention sur les ondes d’Express fm que les vols de rapatriement vont concerner en priorité les Tunisiens inscrits sur le site dédié à cet effet et qui ont déjà quitté l’Ukraine. A l’heure actuelle, près de 630 Tunisiens se sont inscrits sur le site en question.
Mohamed Trabelsi a rappelé, en ce sens, qu’un pont aérien militaire et civil pour évacuer les membres de la communauté tunisienne en Ukraine a été créé avec la Pologne et la Roumanie.
