Dissolution du CSM : Une position diplomatique pour l’UGTT

Dissolution du CSM : Une position diplomatique pour l’UGTT
National
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La Centrale syndicale a enfin réagi à la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans une position diplomatique, le moins qu’on puisse dire. A l’ouverture du congrès de l’UGTT, le deuxième responsable Sami Tahri a estimé que la décision de dissoudre le CSM est maintenant prise et qu’il est important de réagir positivement à la situation Tahri a expliqué dans ce sens que le CSM est un organe indispensable pour la justice mais il est aujourd’hui primordial de réformer ce pouvoir. « Si certains sont contre les procédures du président, on est tous pour une réforme profonde de la justice », a-t-il dit, affirmant que Kais Saied aurait dû impliquer les parties concernées avant de passer à l’acte. Pour lui, il ne faut pas pour autant « supprimer définitivement le CSM », mais revoir sa composition d’une manière démocratique. Dans un communiqué rendu public, le Conseil supérieur de la magistrature dissous par le président de la République a annoncé avoir rejeté le décret numéro 11 de l’année 2022, publié le 12 février 2022 et qui stipule la création d’un Conseil supérieur provisoire de la magistrature. Le président Kaïs Saïed a remplacé, dimanche 13 février, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu’il a dissout, il y a une semaine, par un autre organe « temporaire ».



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