14 Janvier : Ridha Bouzayane aurait succombé à un AVC, plaide la LTDH

14 Janvier : Ridha Bouzayane aurait succombé à un AVC, plaide la LTDH
National
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La polémique enfle autour de Ridha Bouzayane, le manifestant, hospitalisé le 14 janvier à l’hôpital Habib Thameur et décédé, hier à l'hôpital Habib Thameur. A l'heure où Ennahdha affirme que "son militant" est décédé des suites d’une hémorragie cérébrale causée par les agressions policières, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), relaye une autre autre version. Ridha Bouzayane, victime d'un AVC ? Le président de la LTDH, Jamel Msallem, a indiqué aujourd'hui, lors d'une intervention sur les ondes de Shems fm, que le décès de Ridha Bouzayane, 53 ans, serait du à un accident vasculaire cérébral (AVC). Jamel Msallem a indiqué, sur la foi de ses contacts, que le défunt souffrait d'hypertension et qu'il ne présentait pas de traces extérieures de violence, comme le soutient le ministère public. Il a toutefois soutenu que la justice doit aller au bout de cette enquête et mener les investigations nécessaires. Ennahdha plaide pour l'hémorragie cérébrale D'un autre côté, le porte-parole du mouvement Ennahdha, Imed Khemiri, a soutenu, aujourd'hui, lors d'une conférence de presse, que Ridha Bouzayane, est décédé des suites d’une hémorragie cérébrale causée par les agressions policières. « Ennahdha demande une enquête judiciaire sérieuse sur cette mort », a-t-il ajouté, soulignant que le mouvement continuera à suivre cette affaire et à traduire en justice tous ceux qui ont causé ce « crime ». Par ailleurs, Khemiri a démenti la version du ministère public, qui avait assuré que le corps de la victime ne présentait aucun signe de violence, et a confirmé que le mouvement Ennahdha n’a pas confiance en les autorités du « coup d’État ». Ennahdha a, d'autre part accusé les autorités d’avoir « dissimulé délibérément l’état de Bouzayane à sa famille pendant les cinq jours qu’il a passés dans le service de réanimation de l’hôpital Habib Thameur. Aucune trace visible de violence Hier, le Ministère public a tenu à préciser que le corps de Ridha Bouzayane ne présentait aucune trace visible de violence et qu'une enquête a été ouverte à cet effet tout en ordonnant l’autopsie de la dépouille. Le bureau de communication du Tribunal de Première instance a précisé, hier, que selon « les premières investigations, un véhicule de la Protection civile a transporté une personne qui a été retrouvée inconsciente à proximité du Palais des Congrès et a été transportée à l’hôpital Habib Thameur.



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