Certains chiffres font froid dans le dos et constituent des indices éloquents de l'échec de la Révolution tunisienne dans des domaines vitaux.
Enlisée dans des combats stériles et des agiotages sans impact, la classe politique dans sa totalité est la responsable première et ultime de ce bourbier dans lequel nous nous débattons.
Les chiffres concernant l'analphabétisme ou la pauvreté témoignent de cette incurie généralisée qui sert les seuls intérêts de ceux qui rêvent d'un peuple ignorant pour leur califat illusoire.
Qui parviendra à inverser ces tendances sans issue et cet écrasement d'un pays à qui on volé son éducation nationale ?
Dire qu'il y a cinquante ans, les chiffres avaient une toute autre allure, évoquant un pays qui allait encore de l'avant.
Triste réalité d'une pays qui s'enfonce et continue à marcher sur la tête à cause de ses inaptocrates.
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