Législatives 2019 : Ennahdha dénonce une tentative de faire tomber ses listes

Législatives 2019 : Ennahdha dénonce une tentative de faire tomber ses listes
National
print



Epinglé par le rapport de la Cour des comptes sur les élections de 2019 qui instruit les résultats du contrôle du financement des campagne électorale présidentielle et législatives, Ennadha a réagi, ce lundi 6 décembre 2021. Le dirigeant du mouvement Ennahda, Sami Tarifi, a dénoncé, lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui, une tentative de faire tomber les listes du mouvement Ennahda aux législatives de 2019 en faisant pression sur la justice. Sur le même ton, la dirigeante Zeinab Brahem, a insisté sur le fait que le mouvement n'a obtenu aucun financement étranger lors des élections de 2019, considérant qu'il y a une tentative de dénaturer les faits dans l'affaire des financements étrangers, évoquée par le rapport de la Cour des comptes. 40 dinars de la part d'une sympathisante à l'étranger Elle a tenu à expliquer que ce qui est contenu dans ce rapport fait référence à une femme sympathisante à l'étranger, qui a contribué à une tente propagandiste pour l'une des listes d'Ennahdha, ajoutant que le montant qu'elle a payé n'a pas excédé les 40 dinars en plus de l'utilisation d'une voiture immatriculée RS. Elle a insisté sur le fait qu'Ennahdha n'a conclu aucun contrat de lobbying, ni directement, ni par procuration, ni par l'intermédiaire d'aucune filiale du mouvement, indiquant que le mouvement interagissait positivement avec la justice. En revanche, Ennahdha se dit étonnée que le rapport de la Cour des comptes n'a pas fait la lumière sur l'un des candidats aux élections législatives, qui a bénéficié du soutien de 33 pages financées de l'étranger, en plus de la présence d'un député qui n'a pas prouvé une source de financement d'une valeur de 150 mille dinars dont il a bénéficié. Rappelons que la cour des comptes a publié son rapport sur les résultats de contrôle du financement des campagnes électorales des élections législatives 2019, en octobre 2020. Elle y relève les défaillances et infractions s’y rapportant. Sociétés étrangères de lobbying pour mobiliser un appui étranger Ce rapport de plus de 300 pages, signale tous les dysfonctionnements constatés par les contrôleurs, plus particulièrement concernant "l’argent étranger". Et les exemples sont nombreux comme ceux d’Ennahdha, Qalb Tounès et Aich Tounsi, qui ont engagé des sociétés étrangères de lobbying pour mobiliser un appui étranger. Depuis la publication dudit rapport, Ennahdha exprime sa totale disposition à coopérer en toute transparence afin de clarifier tous les points de litige liés aux résultats de ce rapport. Il s’estime, par ailleurs, comme étant l’un des partis politiques qui ont le plus respecté la loi, et qui ont coopéré avec la Cour des comptes, rappelant, au passage, que le mouvement ne dispose pas de représentations à l’étranger. Ce dernier point fait notamment référence aux conclusions de la Cour des comptes selon lesquelles Ennahdha a signé un contrat avec la société de publicité et de planification BCW, de septembre 2014 jusqu’à 2018, et un second contrat, du 16 juillet 2019 au 17 décembre 2019, et payé une somme de 187.215 dollars.



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Stress hydrique : le taux de remplissage des barrages est de 35,8%

Suivant