Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) Ibrahim Bouderbala a déclaré que la pandémie a affecté négativement l’exercice de la profession d’avocat. Ceci vient en raison de la fermeture des tribunaux et de la perturbation du fonctionnement de l’installation judiciaire par les juges.
Bouderbala a considéré, dans une interview accordée au journal Acharaa al Magharibi, dans son édition de ce mardi 13 juillet 2021, le secteur juridique comme un secteur sinistré, appelant le gouvernement à intervenir « pour atténuer la calamité qui s’est abattue sur les avocats ».
« Certaines personnes pensent que la profession d’avocat génère de grosses sommes d’argent, alors que la majorité des avocats souffre, en particulier les confrères qui sont nouvellement affiliés à la profession et qui ont de très faibles revenus. », a précisé Bouderbala.
Selon ses dires, il y a environ 9 mille avocats en Tunisie, dont environ 5 milles dans le Grand Tunis, et seulement 5% d’entre eux se trouvent dans une situation confortable, tandis que le reste se répartit entre situation moyenne et mauvaise. « La pandémie a même affecté même les avocats aisés », a-t-il regretté.